Hama Hama “7ama”: casting “sami Fehri” et le problème des enfants de rue
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Hama Hama “7ama”: casting “sami Fehri” et le problème des enfants de rue
Les enfants de rue en Tunisie, qui sont-ils?
Si
le feuilleton de Sami El Fehri « Casting » a mis en avant bien des
problèmes sociaux controversés tels que les relations extra conjugales
ou les manigances dans les milieux de production audiovisuelle, un
autre problème rarement exposé à la télé a été relaté dans ce
feuilleton. Il s’agit de la prolifération des enfants de rue en Tunisie
et leur mode de vie.
La personnification de ce problème dans « Casting » a été assurée à
travers un personnage attachant, Hama Hama autour duquel une vague de
sympathie spontanée s’est créée.
Pourquoi cette sympathie, car il s’avère déjà que l’acteur Hama Hama
provient réellement de la rue et qu’il a vécu et vit toujours dans des
conditions défavorables. Le fait que le petit gars est livré à lui même,
donne beaucoup plus de véracité à son jeu d’acteur et fait qu’il se
retrouve exactement dans le personnage.
Qui sont ces enfants de rue ?
Ce phénomène d’enfants de rue, qui n’est pas si marginal que ça, on
le retrouve amplifié dans les artères de la capital tunisienne et dans
les grandes villes ; au niveau des feux de la circulation, dans les
lieux de grandes affluences tels que les supermarchés, les souks, les
gares de transport public…
Pauvrement vêtus, sales, vendant de petits gadgets ou mendiant tout
simplement, difficiles de ne pas les reconnaître. Mais comment vivent
t-ils ? Ou passent t-ils leur nuit ? Ou sont leur famille ? Et surtout
est ce qu’il est possible de les sauver?
En collectant plusieurs témoignages, il s’avère que ces enfants,
généralement en âge d’être scolarisés, ont pour la plupart fui leurs
familles pour des raisons ou d’autres (maltraitance de la part des
parents, famille nombreuse, obligation d’aller travailler ou se
débrouiller pour ramener de l’argent à la maison, fugues…). Rares sont
ceux qui sont orphelins ou qui n’ont pas réellement de familles ou de
support.
Ils forment pour la plupart de réels collectivités avec des parfois
des gangs et de chefs de gangs. Une sorte de protection qui assure leurs
arrières si des bagarres éclatent. Ils se rassemblent souvent dans des
endroits non fréquentés, dans les cités populaires et ne sont nullement
surveillés.
Leur rythme de vie leur impose souvent de se débrouiller d’une façon ou
d’une autre pour collecter plus d’argent et ouvre la brèche à
d’éventuels malfaiteurs pour les arnaquer ou profiter de leur naïveté.
Ils constituent le noyau des futurs délinquants de demain.
Structures d’aides ?
Plusieurs associations gouvernementales et non gouvernementales sont
mises en place afin d’encadrer le mieux cette catégorie d’enfants,
essayer de les cibler et de leur offrir un cadre de vie plus adéquat.
L’institut national de protection de l’enfance (INPE) est l’un des
organismes qui suit le mieux l’état de ces enfants et qui essaye de les
placer dans des associations tierces dont la plus fameuse est «
l’association tunisienne des villages d’enfants S.O.S », un organisme
d’envergure mondiale qui tient cependant à ce que l’enfant vive
directement au sein de sa structure.
On note aussi lé présence depuis 1986 d’une autre association
mondiale dont une filiale s’est installée en Tunisie et plus précisément
à Nabeul « La voix de l’enfant » un organisme dont le but est de venir
en aide aux enfants en difficultés et en détresse en raison des
handicaps familiaux et sociaux.
La responsabilité première de cet abandon et de la dégradation de
l’état de l’enfant reste avant tout lié aux parents de l’enfant en
question. Faudrait commencer l’éducation à leur niveau afin d’empêcher
que l’enfant n’en souffre après. Il serait intéressant également
d’instaurer des reflexes de demande d’aide auprès des autorités afin de
placer les enfants difficiles dans des familles et des centres d’accueil
et éviter ainsi qu’ils se développent dans un environnement propice à
la délinquance.
Certes on n’est pas arrivé au point de craindre ses enfants dans nos
rues, ou de les voir partout. Ils inspirent surtout un sentiment de
pitié et de compassion alors que de réelles potentialités d’aides
existent. Et on ne vit pas non plus la même situation que dans des pays
voisins et du tiers monde à l’instar de L’Egypte ou de l’Inde.
Mais dans un pays qui exprime sa fierté d’avoir un taux de
scolarisation avoisinant les 100% d’après les rapports publiés sur le
site de l’UNICEF, est ce que ces enfants pourront-il apparaître eux
aussi un jour dans liste des statistiques ?
Si
le feuilleton de Sami El Fehri « Casting » a mis en avant bien des
problèmes sociaux controversés tels que les relations extra conjugales
ou les manigances dans les milieux de production audiovisuelle, un
autre problème rarement exposé à la télé a été relaté dans ce
feuilleton. Il s’agit de la prolifération des enfants de rue en Tunisie
et leur mode de vie.
La personnification de ce problème dans « Casting » a été assurée à
travers un personnage attachant, Hama Hama autour duquel une vague de
sympathie spontanée s’est créée.
Pourquoi cette sympathie, car il s’avère déjà que l’acteur Hama Hama
provient réellement de la rue et qu’il a vécu et vit toujours dans des
conditions défavorables. Le fait que le petit gars est livré à lui même,
donne beaucoup plus de véracité à son jeu d’acteur et fait qu’il se
retrouve exactement dans le personnage.
Qui sont ces enfants de rue ?
Ce phénomène d’enfants de rue, qui n’est pas si marginal que ça, on
le retrouve amplifié dans les artères de la capital tunisienne et dans
les grandes villes ; au niveau des feux de la circulation, dans les
lieux de grandes affluences tels que les supermarchés, les souks, les
gares de transport public…
Pauvrement vêtus, sales, vendant de petits gadgets ou mendiant tout
simplement, difficiles de ne pas les reconnaître. Mais comment vivent
t-ils ? Ou passent t-ils leur nuit ? Ou sont leur famille ? Et surtout
est ce qu’il est possible de les sauver?
En collectant plusieurs témoignages, il s’avère que ces enfants,
généralement en âge d’être scolarisés, ont pour la plupart fui leurs
familles pour des raisons ou d’autres (maltraitance de la part des
parents, famille nombreuse, obligation d’aller travailler ou se
débrouiller pour ramener de l’argent à la maison, fugues…). Rares sont
ceux qui sont orphelins ou qui n’ont pas réellement de familles ou de
support.
Ils forment pour la plupart de réels collectivités avec des parfois
des gangs et de chefs de gangs. Une sorte de protection qui assure leurs
arrières si des bagarres éclatent. Ils se rassemblent souvent dans des
endroits non fréquentés, dans les cités populaires et ne sont nullement
surveillés.
Leur rythme de vie leur impose souvent de se débrouiller d’une façon ou
d’une autre pour collecter plus d’argent et ouvre la brèche à
d’éventuels malfaiteurs pour les arnaquer ou profiter de leur naïveté.
Ils constituent le noyau des futurs délinquants de demain.
Structures d’aides ?
Plusieurs associations gouvernementales et non gouvernementales sont
mises en place afin d’encadrer le mieux cette catégorie d’enfants,
essayer de les cibler et de leur offrir un cadre de vie plus adéquat.
L’institut national de protection de l’enfance (INPE) est l’un des
organismes qui suit le mieux l’état de ces enfants et qui essaye de les
placer dans des associations tierces dont la plus fameuse est «
l’association tunisienne des villages d’enfants S.O.S », un organisme
d’envergure mondiale qui tient cependant à ce que l’enfant vive
directement au sein de sa structure.
On note aussi lé présence depuis 1986 d’une autre association
mondiale dont une filiale s’est installée en Tunisie et plus précisément
à Nabeul « La voix de l’enfant » un organisme dont le but est de venir
en aide aux enfants en difficultés et en détresse en raison des
handicaps familiaux et sociaux.
La responsabilité première de cet abandon et de la dégradation de
l’état de l’enfant reste avant tout lié aux parents de l’enfant en
question. Faudrait commencer l’éducation à leur niveau afin d’empêcher
que l’enfant n’en souffre après. Il serait intéressant également
d’instaurer des reflexes de demande d’aide auprès des autorités afin de
placer les enfants difficiles dans des familles et des centres d’accueil
et éviter ainsi qu’ils se développent dans un environnement propice à
la délinquance.
Certes on n’est pas arrivé au point de craindre ses enfants dans nos
rues, ou de les voir partout. Ils inspirent surtout un sentiment de
pitié et de compassion alors que de réelles potentialités d’aides
existent. Et on ne vit pas non plus la même situation que dans des pays
voisins et du tiers monde à l’instar de L’Egypte ou de l’Inde.
Mais dans un pays qui exprime sa fierté d’avoir un taux de
scolarisation avoisinant les 100% d’après les rapports publiés sur le
site de l’UNICEF, est ce que ces enfants pourront-il apparaître eux
aussi un jour dans liste des statistiques ?
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